Si l’on regarde les rapports du BEA on peut remarquer qu’un certains nombres d’accidents en aviation générale sont dus à des problèmes de gestion de carburant. Ces accidents sont pourtant relativement facile à prévenir, par rapport à une casse mécanique, en préparant un bilan carburant avant chaque vol.
Rappel sur la réglementation concernant l’emport carburant :
– Le commandant de bord doit s’assurer avant tout vol que les quantités de carburant, de lubrifiant et autres produits consommables lui permettent d’effectuer le vol prévu avec un marge acceptable de sécurité.
En aucun cas ces quantités ne doivent être inférieures à celles nécessaires pour :
-Atteindre la destination prévue compte tenu des plus récentes prévisions météorologiques, du régime et de l’altitude prévus, ou à défaut, les quantités nécessaires sans vent majorées de dix pour cent ;
-Et poursuivre le vol au régime de croisière économique :
– en vol VFR de jour pendant vingt minutes
– en vol VFR de nuit pendant quarante-cinq minutes
– Nul ne peut entreprendre un vol local au voisinage de son lieu de départ si ne sont embarquées les quantités de carburant nécessaires pour voler :
– en VFR de jour, pendant trente minutes ;
– en VFR de nuit, pendant quarante-cinq minutes.
– Nul ne peut poursuivre un vol au voisinage d’un site d’atterrissage approprié si ne subsistent à bord les quantités de carburant nécessaires pour voler pendant quinze minutes.
La réglementation est bien sûr un minimum, il faut en plus ajouter une marge personnelle qui prend en compte votre expérience par ce type de météo, votre connaissance du trajet prévu, une réserve pour aller sur un autre terrain si il y a un problème à l’arrivée, …
De plus, durant tout le vol, la quantité de carburant restante doit être contrôlé (TRAMER), et si il y a le moindre doute quand à la faisabilité du vol (erreur de calcul, fuite, vent fort, …), déroutez vous vers le terrain le plus proche pour avitailler.